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Manifeste pour le droit de l’enfant de s’épanouir dans une famille composée d’un père et d’une mère

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Manifestants pro-famille à Rennes en Bretagne

Manif pro-famille à Rennes en Bretagne, 2 février 2013 ; 15 mille Bretons ont participé

Le texte suivant, rédigé par l’ex-député français Jean-Marc Nesme (UMP gaulliste), a reçu 316 signatures parmi les 913 élus de l’Assemblée nationale et du Sénat français en 2006. Alors qu’un projet de loi de « mariage » et d’adoption homosexuelle est de nouveau devant les législateurs de la 5e République, il est adéquat de le rediffuser.

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Le mariage et l’adoption d’enfants par deux personnes du même sexe sont, déjà, au cœur du débat politique. Portées par certains, ces revendications seront des enjeux majeurs lors des élections de 2007.

Les premiers députés et sénateurs signataires, membres de l’Entente parlementaire s’opposent à ces revendications dans l’intérêt supérieur de l’enfant.

Le déni de la différence sexuelle, du sens de la procréation et de la filiation laisse entendre que le désir d’avoir un enfant serait suffisant pour devenir « parent ». Ainsi, la promotion de l’adoption par des partenaires de même sexe, de la procréation médicalement assistée, du « tourisme procréatif » et de la gestation pour autrui se répand. Cette promotion est en totale contradiction avec le Code civil, le droit de la famille, avec les textes internationaux signés par la France et avec les principes universels d’indisponibilité et de non-patrimonialité du corps humain et de ses éléments.

(…)

À propos de « l’égalité des droits » : le discours en faveur de la possibilité de « produire de l’enfant hors sexe » repose sur le fait que les partenaires de même sexe, placés parmi les partenaires « stériles » seraient en droit de réclamer des réparations : le droit à l’enfant est alors présenté comme un dû. Or, ces personnes ont choisi une vie sans possibilité d’enfants ; qu’ensuite, ils souhaitent avoir à la fois le lien et les enfants que ce lien exclut est, sans doute, une contradiction douloureuse mais la Société ne peut l’accepter sans remettre en cause les repères sur lesquels elle est fondée et sur lesquels elle construit son avenir.

À propos des « discriminations » : sous prétexte de lutter contre une discrimination, il ne serait pas acceptable d’en créer une autre entre les enfants. Il serait, en effet, établi par la loi que certains enfants pourraient grandir sur le socle de la relation à deux parents – homme/femme – père/mère – et que d’autres seraient privés de cet atout, privés de ce lien fondamental reposant sur la lisibilité de leur filiation et sur le modèle de l’altérité. En tout état de cause, le principe de précaution, inscrit dans notre Constitution, s’impose.

Il ne nous paraît pas conforme à l’intérêt de l’enfant de permettre son inscription dans une filiation qui ne serait pas structurée sur l’altérité sexuelle des parents, et ce au risque de rendre sa généalogie incohérente et de l’exposer dangereusement à des difficultés d’identification et de structuration de sa personnalité.

Source : Comité Protestant Évangélique pour la Dignité Humaine

Décryptages complémentaires sur Liberté Politique :

Et cette étude universitaire sur Un héraut dans le net : Les enfants élevés par des homos réussissent moins bien socialement que ceux élevés par des hétéros

Manifestants pro-famille à Arras en Artois

Manif pro-famille à Arras en Artois, 2 février 2013 ; 200 Artésiens ont participé

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Clément

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